Créée en 380 par Alexy Borghèse, la Chambre des Pairs est l'assemblée des élus encadrant la Souveraineté Neustrienne sous la Présidence du Souverain Pontife. Elle a connu quatre régimes différents :
La première version, (380-420) prévoyait que les Pairs étaient les Souverains Neusrtriens ainsi que les Princes de l'Empire. Cette vision a été remplacée en 420, dès lors, la pairie était accordée à tout aîné d'une famille noble neustrienne comportant au moins deux individus "fiscalisés". Cette attribution des pairies assez cahotique est remplacée en 453 avec l'avènement de la Vème Consitution qui prévoit que désormais les Pairies sont au nombre de 5 dont une attribuée au Souverain Pontife et les 4 autres attribuées par le Souverain de Neustrie. En 533, la Chambre des Pairs est suspendue dans ses fonctions. Les titres restent accordés à leurs détenteurs jusqu'à leurs décès.
En 560, l'instauration d'une VIème Constitution confirme le principe de nomination des Pairs d'Epée par le Souverain de Neustrie et d'une Pairie de Robe allouée au Pontificat. Toutefois le nombre des Pairs est réduit de 5 à 3.
La Chambre des Pairs encadre et accrédite la Souveraineté Neustrienne selon les règles et principes établis par la Constitution et l'Etiquette. La Chambre des Pairs est composée de trois pairies l'une dite de robe et deux dites d'épée.

La Chambre des Pairs encadre et accrédite la Souveraineté Neustrienne selon les règles et principes établis par la Constitution et l'Etiquette. La Chambre des Pairs est composée de trois pairies l'une dite de robe et deux dites d'épée. La Pairie de Robe détenue par le Souverain Pontife lui accorde la présidence de la Chambre des Pairs. A ce titre, il préside les cérémonies d'allégeance envers le Souverain de Neustrie et le Dauphin de Neustrie et désigne un candidat à la Régence aux autres Pairs. Les Pairies d'Epée sont au nombre de deux, désignées par le Souverain de Neustrie au sein de l'Aristocratie Neustrienne (Clergé ou Noblesse) à l'exception de sa descendance directe. La Pairie d'Epée est détenue à vie par le Pair désigné Chevalier de l'Ordre des Pairs. Les Pairs d'Epée ne pouvant pas assister aux Cérémonies d'Allégeance doivent déléguer leur charge à un représentant de leur choix à qui ils donnent leurs consignes. Les Pairs absents et non représentés aux cérémonies d’allégeance régulière perdent leurs pairies. Les cérémonies extraordinaires dont la date n’a pas été communiquée au moins deux hebdos à l’avance ne peuvent être caution à la perte d’une Pairie.

Les Pairs ont pour mission de prêter allégeance au Souverain de Neustrie lors de son accession au trône et tous les 12 ans lors de la Cérémonie d'Allégeance Souveraine selon un cérémonial établi par l'Etiquette. Les Pairs cautionnant l'action souveraine de Neustrie font allégeance. S’ils sont majoritaires, le Souverain de Neustrie est maintenu sur le trône de Neustrie pour les 12 années suivantes. Les Pairs ne cautionnant pas l'action souveraine de Neustrie font refus d'allégeance. S’ils sont majoritaires, le Souverain de Neustrie a la possibilité soit de faire appel aux Suzerains par voie référendaire afin d’être validé dans sa Souveraineté soit d’abdiquer en faveur de son successeur désigné. Si le Souverain obtient le soutien référendaire, il peut se maintenir dans sa Souveraineté, si le Référendum désavoue le Souverain, celui-ci doit abdiquer, si il refuse, les Pairs le déposent.

Les Pairs sont les observateurs des engagements du Souverain de Neustrie, définis par la Constitution. Une procédure automatique d’observation est déclenchée, en cas de manquement de l’un des engagements majeurs tels que définis comme suivent : l’absence de présidence dans les chambres élues, l’absence à la Férie Impériale et l’absence de nomination du Chancelier de Neustrie, du Premier Consul du Congrès, du Bailli de la Congrégation Economique et Syndicale, du Patriarche des Sénats et des Pairs. La Chambre des Pairs étudie, dans un premier temps, les éléments incriminants et propose au Souverain de Neustrie ou à la Souveraine de Neustrie, de fournir les explications de ces manquements. La Chambre des Pairs émet, dès lors, un avis de validation ou d’invalidation recueillant la majorité de la Chambre des Pairs. Le verdict accompagné des éléments recueillis, est soumis, dans un second temps à l’observation du Conseil Constitutionnel qui rend son avis.

  • En cas de validation des deux Chambres (Pairs et Constitutionnelle), la Souveraineté Neustrienne est maintenue dans ses fonctions. La Chambre des Pairs en accord avec la Souveraineté Neustrienne, peut également mettre en place une Régence provisoire, afin de permettre au Souverain de Neustrie de se rétablir dans ses missions.
  • En cas d’invalidation des deux Chambres, la procédure peut entraîner, pour le Souverain de Neustrie ou la Souveraine de Neustrie, en place : (i) la déposition lui faisant perdre la Souveraineté Neustrienne, (ii) l’abdication lui faisant perdre la Souveraineté Neustrienne, (iii) une Régence, laissée à l’appréciation de la Chambre des Pairs.
  • En cas d’invalidation de l’une des deux Chambres, un avertissement est adressé à la Souveraineté Neustrienne qui est maintenue sur le Trône ou peut faire l’objet de la mise en place d’une Régence provisoire, sur proposition de la Chambre des Pairs.

Les Pairs accréditent le choix du Dauphin lors du Cérémonial du Dauphiné. Si les Pairs accréditant le Dauphin sont majoritaires, le Dauphin est alors le successeur désigné à la Souveraineté Neustrienne. Si les Pairs discréditant le Dauphin sont majoritaires, le Dauphiné reste alors inoccupé jusqu'à une nouvelle proposition souveraine pouvant suggérer un même individu ou un nouveau candidat lors d'un nouveau Cérémonial du Dauphiné.

Les Pairs élisent le Régent sur proposition du Souverain Pontife si le Souverain de Neustrie n'a pas atteint sa majorité quand il accède au trône. La Régence est proposée aux Pairs selon le Cérémonial de Régence et doit obtenir la majorité de la Chambre des Pairs pour être validée. Si le candidat proposé par le Souverain Pontife pour tenir la Régence n'obtient pas la majorité, le Souverain Pontife suggère alors un nouveau candidat. Après 3 candidatures infructueuses, le Souverain Pontife obtient dès lors la Régence.