L'économie neustrienne apparaît dans les années 330 (338) avec la création de la société K-Lys Production par le gouvernement Démocrate (gauche) de Bruna Bourbon. Timide, cette nouvelle société tente de s'imposer dans un environement éonomique encore jeune. Elle lance Gayme, TVLN, les Éditions des Lys et LN-Disc, 4 divisions qui deviendront plus tard des sociétés à part entière. Leurs concepts : une presse plus libre, un jeu de société phare : le "Couropoly", des CD emblématiques, bien que LN-Disc mettra du temps à émerger et restera le parent pauvre de ces enseignes, des films et séries, bien que là encore des impondérables empècheront la série "Strass de Montmartre" de voir le jour avant de nombreuses années. La courte privatisation de la "Gazette" en 343 ne suffira pas à encourager l'économie privée. C'est l'arrivée, en 356, de Stephan-Alexandre Romanov (MDC) au pouvoir et de la droite conservatrice qui vont bouleverser l'économie neustrienne. Favorable à l'économie libérale, il encourage les sociétés privées. Tsar System, Kilt Production et Bayern Produktion entrent dans la brèche. Ces trois sociétés deviendront des phares de l'économie neustrienne. La guerre qui éclate en 370, va hélas ralentir les privatisations : BCN (banque), Dynastar (généalogie) et bien d'autres vont devoir attendre. La nationalisation passagère de K-Lys Production indique même une marche arrière.
Alexy Borghèse (MDC) en 380 relance le processus en encourageant le sponsoring. Dès lors les sociétés privées poussent comme des champignons. Le secteur économique privé double et laisse derrière lui le secteur public qu'Alexy Borghèse privatise à tours de bras. Le succès qui en résulte amène toute la Neustrie à soutenir cette politique libérale ambitieuse. Les Tsar System, Bayern Produktion et autres Kilt Production détiennent des parts dans de nombreuses entreprises. Alexy Borghèse devient la femme la plus riche de Neustrie, millionaire, à la tête de l'Empire économique Tsar System. TVLN avec sa série à succès "La N en héritage" et son film "L'Affaire Vernet" devient l'une des sociétés les plus prospères tandis que les Éditions des Lys avec leurs nombreuses publications caracolent dans le haut du TAN 10 (indice boursier créé en 389 par Alexy Borghèse) se basant sur les résultats des 10 plus grosses entreprises de Neustrie). LN-Disc qui a désormais un vaste catalogue de compilations s'inscrit comme une valeur sûre tandis que Gayme ajoute au "Couropoly", ses jeux de cartes personnalisés. Tous les domaines sont abordés : Stylisme (CourTure et LysTil), Service (StarBar – production de vins -, Vibraction, Kaï Fifi, Studio Gaïa), location diverses (Tsar System, BaTsar, Bayern Produktion, Mediatek), Généalogie (Dynastar), Banque (BCN), Audiovisuel et Presse (Bayern Kino, BP-Photo, Négaticcour, Les Éditions des Lys, TVLN, LN-Disc, Tsar System, NMPL, NMC, Kilt Production, NCN), jeux (Vibraction, Gayme, Tsar System, Bayern Produktion) et divers (K-Lys Production, SESI, BPW). Enfin, outre les Organisations non gouvernementales qui ont pour but le service, quelques sociétés publiques subistent ou sont créées : SiteLine (offre Internet), TN3 (audiovisuel), SNC (média) et des sociétés régionales. Cette prospérité économique va perdurer durant près d'un siècle de 380 à 464, et même si certaines périodes sont plus mornes que d'autres, l'économie neustrienne se porte bien.
Hélas en 464, la Fronde Anglaise va marquer un coup d'arrêt de cette euphorie économique. Dès lors l'économie neustrienne entre dans une profonde crise qui va s'installer durablement. De nombreuses sociétés disparaissent, les investisseurs se rarifient, les produits se font moins nombreux, l'inflation s'installe. Malgré les tentatives d'établissement de multiples contrats publics de la Gauche à son arrivée au pouvoir en 476, l'économie stagne et ne reprend pas. Il faudra attendre 510 pour voir un frémissement significatif et l'envie des différents acteurs économiques (politiques, syndicats, entrepreneurs, salariés et consommateurs) de donner une nouvelle chance à leur économie moribonde pour voir naître un nouvel ordre économique se dessiner. Désormais la législation envisagée va intégrer une vigilence qui abandonne le concept d'une économie libérale laissée à la seule responsabilité des investisseurs. Un encadrement plus sévère se dessine sous égide de la CCA qui renforce son rôle dans le jeu économique. C'est Septime Onassis, en tant que Président de la CCA qui permet une réforme profonde de l'Economie Neustrienne adoptée par l'ensemble du Parlement en 518. La simplification est dès lors le let motive de cette réforme. En 533, l'Absolutisme décrété par Sa Majesté SO II s'accompagne d'une nationalisation de toutes les entreprises neustriennes et la mise sous tutelle impériale et du Ministre des Finances de l'ensemble des organisations économiques neustriennes. En 560, le principe d'un retour à la vie démocratique marque le principe d'une refonte de l'économie neustrienne. C'est en 570, avec le retour d'une démocratie parlementaire que l'Economie reprend ses droits. Mais il faudra encore attendre 582 pour que la vie économique ne retrouve une certaine animation. Entre 560 et 582, nombreuses entreprises ont été fermées, fusionnées et quelques-unes ont été rendues aux capitaux privés. Dès 582, l'indice TAN 5 est publié reprenant le concept du TAN 10 disparu en 533. Mais le secteur économique aura perdu plus de deux tiers de ses entreprises et va devoir s'adapter à un contexte désormais plus contraint.