• Premier Pilastre : La fidélité opusculaire : appliquer et respecter en tous points les principes et écrits de l’Opuscule Hafidhien.
• Deuxième Pilastre : La reconnaissance des divinités : reconnaître et honorer les Dieux, Demi-Dieux et Saints Carthaginistes.
• Troisième Pilastre : L’adhésion au Carthaginisme : confirmer son appartenance à la foi carthaginiste par la Consécration
  et croire en la renaissance.
• Quatrième Pilastre : Le respect de la vie : nul ne doit atteindre à la vie pour satisfaire à d’autres motivations que
  celles justifiées par les besoins naturels.
• Cinquième Pilastre : L’intégrité corporelle : nul ne doit user de violence ou dégrader les enveloppes corporelles des êtres vivants.
• Sixième Pilastre : La discipline religieuse : servir l’Eglise et satisfaire aux autorités religieuses reconnues par l’Opuscule.
• Septième Pilastre : L’obligation souveraine : s’incliner devant l’autorité Souveraine de Neustrie et reconnaître son caractère divin.

• Califat de Carthage : Palais religieux dévoué au Souverain de Neustrie.
• Minaret de Carthage : Tour épiscopale dévouée au Mufti de Carthage.
  Le Minaret est également le centre administratif de l’Eglise de Carthage et peut accueillir le Kadifat (tribunal religieux).
• Mosquée : Lieu dédié aux fidèles carthaginistes.
• Malékite : Ecole dédié aux voués et fidèles carthaginistes.
• Couvent : Lieu de retraite dédié aux fidèles carthaginistes.

• La Camoufle : bougie support de la flamme du feu sacré
• La Conque : large coquille contenant la terre sacrée
• La Coupe : verre contenant l’eau sacrée
• Le Flabellum : éventail ou plume produisant l’air sacré
• L’Alliance : bague sacrée symbolisant le mariage
• L’Hélianthe Solaire : médaille ou effigie du Soleil
• La Djellaba : costume de base des Clercs carthaginistes
• La Gandoura : costume de base du Haut Clergé Carthaginiste
• Le Caftan : vêtement d’apparat dédié au Mufti et au Calife
• Le Chéchia : coiffe d’apparat dédiée au Muezzin
• La Tarbouche : coiffe d’apparat dédiée au Mufti
• Le Lebsa : costume dédié aux femmes laïques porté lors de cérémonie religieuses
• La Babouche : chaussures des clercs carthaginistes
• Le Saroual : culotte bouffante dédié aux membres du clergé carthaginiste et pouvant
  être porté par les laïcs lors de cérémonies religieuses
• La Sadria Tunique : tunique masculine dédié aux membres du clergé carthaginiste et pouvant
  être porté par les laïcs lors de cérémonies religieuses

• Résurrection (13 Lion) : célébration de l’apparition, en 307, de Saint Hafidh auprès de SO Bourbon à qui il offre la victoire de la Fronde. Il lui révèle également le principe de réincarnation et la composition des royaumes des Dieux. La Résurrection est l’occasion de danser, manger dans les lieux extérieurs.
• Schisme (1er Poissons) : célébration de la séparation de l’Eglise de Carthage et de l’Eglise de Rome qui eut lieu en 326.
  Le Schisme est l’occasion de manger des sucreries.
• Avènement (13 Sagittaire) : célébration de la création du trône pontifical ayant eu lieu avec le sacre
  de la Papesse Jeanne par l’Impératrice SO en 335. L’Avènement est l’occasion de manger opulemment.

1er acte de la vie carthaginiste, la Consécration consiste à adopter la foi Carthaginiste et est le 3ème Pilastre du Culte. L’acte consigné par le Mufti porte le nom de Chahada.

• Le Voué est le nom donné au futur Consacré.
• Le Voué doit demander de recevoir la Consécration auprès du Mufti de Carthage et désigner un Chamane.
• Après acceptation du Mufti de Carthage, la cérémonie de la Consécration peut se dérouler selon un agenda convenu entre le Voué et le Mufti.
• Lors de la cérémonie, le Voué se présente à genou devant un représentant de l’Eglise de Carthage désigné par le Mufti, tandis que le Chamane se place debout derrière le Voué. Le représentant de l’Eglise de Carthage peut être le Mufti de Carthage, un Imam, un Muezzin, un Mollah, le Souverain Pontife ou le Calife de Carthage.
• Le représentant de l’Eglise de Carthage demande « Que demandez-vous à l’Eglise de Carthage ? », le Chamane répond « Je souhaite que « prénom du Voué » reçoive la Consécration ».
• Le représentant de l’Eglise de Carthage allume la Camoufle puis la tend vers les cieux en prononçant la phrase sacrée : « Par Bélier, Lion et Sagittaire, que le Feu sacré éclaire « prénom du Voué ». Puis il tend la Camoufle vers le Voué et lui demande « Vois-tu la lumière ? », le Voué répond « Oui, je la vois ».
• Le représentant de l’Eglise de Carthage verse le liquide sacré (eau, champagne, vin ou jus de fruit) dans la Coupe et la tend vers les cieux en prononçant la phrase sacrée « Par Poissons, Cancer et Scorpion, que les Eaux abreuvent la vie de « prénom du voué ». Puis il lui tend la Coupe vers le Voué et lui demande « Veux-tu t’abreuver aux sources de la vie ? » le Voué répond « Oui, je le veux » et bois une gorgée du liquide.
• Le représentant de l’Eglise de Carthage se saisit de la Conque contenant la terre sacrée (terre, sable ou autre minéral) et la tend vers les cieux en prononçant la phrase sacrée « Par Capricorne, Taureau et Vierge, que la Terre nourrisse « prénom du voué ». Puis il prend une pincée de terre de la Conque et demande au Voué « Veux-tu te nourrir de la terre sacrée ? » le Voué répond « Oui, je le veux », le représentant de l’Eglise de Carthage demande « Tends moi tes mains ouvertes vers les Cieux et reçois la terre sacrée », le Voué s’exécute et le représentant de l’Eglise de Carthage verse la pincée de terre dans les paumes des mains du Voué.
• Le représentant de l’Eglise de Carthage se saisit  du Flebellum et le tend vers les cieux en prononçant la phrase sacrée « Par Verseau, Gémeaux et Balance, que l’Air vivifie l’esprit de « prénom du voué ». Puis il évente le Voué et lui demande « Sens-tu le souffle de l’esprit ? » le Voué répond « Oui, je le sens » et il ferme les yeux.
• Le représentant de l’Eglise de Carthage prononce alors : « Les Dieux Zodiaques de l’Olympe veillent sur toi. » Il reprend alors la terre présente dans les mains du Voué.
• Le représentant de l’Eglise de Carthage demande alors au Voué : « Appelles-tu la bienveillance des Dieux de Montmartre ? » Le Voué répond « Oui, j’en appelle à la bienveillance des Dieux de Montmartre ». Le représentant de l’Eglise de Carthage prononce alors « Que Jupiter te donne du caractère, que Mars t’apporte la fertilité, que Mercure te procure la richesse, que Vénus te baigne d’amour, que Saturne t’aide à maîtriser le temps, que Lune adoucisse ta mort et que Soleil rayonne sur ta vie et que les Demi-Dieux et le Saints t’accompagnent tout au long de ton existence. »
• Le représentant de l’Eglise de Carthage s’adresse au Voué et lui demande « Crois tu en la Renaissance et aux Divinités ? », le Voué répond « Oui je crois ». Le représentant de l’Eglise de Carthage demande « Acceptes-tu en tout point l’Opuscule Hafidhien ? », le Voué répond « Oui je l’accepte ». Le représentant de l’Eglise de Carthage demande « T’engages-tu à respecter l’Observance et les 7 Pilastres du Culte de Carthage ? », le Voué répond « Oui je m’y engage ».
• Le représentant de l’Eglise de Carthage s’adresse au Chamane « Chamane, répondez vous de la foi Carthaginiste et vous engagez vous à veiller au respect de la foi de « prénom du voué » au cours de son existence ? », le Chamane répond « Oui, j’en réponds et je m’y engage. »
• Le représentant de l’Eglise de Carthage place les mains du Voué en signe de prière solaire et place en leurs creux un Hélianthe Solaire puis prononce cette phrase « Au nom de l’Eglise de Carthage, je te consacre fidèle de la foi Carthagnisite. « prénom du Voué », est désormais un Consacré de Carthage. » Puis le représentant de l’Eglise de Carthage se saisit des mains du Chamane et la place au dessus de celles du Consacré et prononce « En ta qualité de Chamane, veille sur la foi de « prénom du consacré » Lutin (si c’est un garçon) ou Elfe (si c’est une fille) de l’Eglise de Carthage. »
• Le représentant de l’Eglise de Carthage écarte les mains du Chamane, reprend l’Hélianthe Solaire et adresse au Consacré « Soyez le bienvenu en notre Eglise, vous pouvez vous lever et propager notre foi. »

2ème acte de la vie carthaginiste, le Mariage consiste à unir deux êtres ensembles selon le rite de la foi de Carthage. L’acte consigné par le Mufti porte le nom de Nikah.

• Pour obtenir les sacrements du mariage carthaginiste, l’un des demandeurs doit avoir reçu la Consécration et faire sa demande auprès du Calife de Carthage.
• Après accord du Calife de Carthage, le demandeur doit s’adresser au Mufti de Carthage afin d’organiser la cérémonie du mariage. Le demandeur précise alors qui sont les promis au mariage ainsi que les témoins souhaités pour leur union. Le Mufti de Carthage et les Promis conviennent d’une date et d’un lieu et le Mufti de Carthage désigne un représentant de l’Eglise de Carthage qui peut être le Mufti de Carthage, un Imam, un Muezzin, un Mollah, le Souverain Pontife ou le Calife de Carthage.
• La confession prénuptiale doit être organisée pour chacun des Promis qui doit faire le point de sa situation sentimentale devant un représentant assermenté de la Foi de Carthage avant la cérémonie du mariage.
• Au jour du mariage le promis se présente au représentant de l’Eglise de Carthage accompagné de son témoin. Le représentant de l’Eglise de Carthage prononce « Qui êtes vous et que me voulez vous ? », le Promis répond « Sayidi (masculin) ou Sayida (féminin), je suis « prénom et nom du Promis » et je souhaite me marier à « prénom et nom de la promise » et voici mon témoin « prénom et nom du témoin ». ». Le représentant de l’Eglise de Carthage appelle alors « Que me soit présentée « prénom et nom de la promise » et son témoin. ».
• La Promise fait son entrée suivie de son témoin et se place à la droite du Promis. Le représentant de l’Eglise de Carthage demande « Etes-vous « prénom et nom de la Promise ? ». La Promise répond « Oui je le suis ». Le représentant de l’Eglise de Carthage demande « Qui est votre témoin ? », la Promise répond en montrant son témoin «  « Prénom et nom de son témoin » est mon témoin. ».
• Le représentant de l’Eglise de Carthage demande au Promis puis à la Promise : « Etes-vous libre d’engagement sentimental, avez-vous attesté de votre virginité émotionnelle ? ». Le Promis puis la Promise répondent « Oui je suis libre et vierge émotionnellement ».
• Le représentant de l’Eglise de Carthage allume alors le Camoufle qu’il tend vers les cieux en prononçant « Que la lumière et le feu sacré soient avec nous ». Puis le représentant de l’Eglise de Carthage s’adresse aux Promis : « Vous engagez-vous l’un envers l’autre ? » Les Promis répondent ensemble « Oui je m’y engage ». Le représentant de l’Eglise de Carthage demande « Promettez-vous de vous soutenir et de partager les bienfaits et les peines de vos vies respectives ? ». Les Promis répondent ensemble « Oui je promets ».
• Le représentant de l’Eglise de Carthage prononce « Que le Coq conserve la séduction de ces deux êtres, que le Canard entretienne leur désire et que le Chien garantisse leur fidélité l’un à l’autre. ». Puis le représentant de l’Eglise de Carthage verse le liquide sacré dans la Coupe et la tend au Promis en prononçant « En buvant à la Coupe, « prénom du Promis » en appelle aux Dieux de l’Olympe et de Mont Marte pour irriguer les graines de son union ». Puis Le représentant de l’Eglise de Carthage reprend la Coupe et dit « Que Mercure apporte la richesse à « prénom du Promis ». Puis le représentant de l’Eglise de Carthage tend la Conque contenant la terre sacrée à la Promise « En prenant la terre sacrée de cette Conque, « prénom de la Promise » en appelle aux Dieux de l’Olympe et de Mont Martre pour fertiliser et nourrir les fruits de son union. ». Il reprend la Conque et dit « Que Mars veille à la fertilité de « prénom de la Promise ». Enfin le représentant de l’Eglise de Carthage prend le Flebellum et dit « Que Vénus entretienne l’amour de « prénoms des promis » ».
• Le représentant de l’Eglise de Carthage s’adresse aux Promis et leur demande s’ils ont établi un contrat de mariage, si tel est le cas, Le représentant de l’Eglise de Carthage en fait lecture et demande aux Promis : « Etes-vous consentant à ce contrat ? ». Les Promis répondent chacun leur tour.
• Le représentant de l’Eglise de Carthage clame alors : « Y-a-t’il une personne pour s’opposer à cette union dans l’assistance ? ». Si quelqu’un se manifeste, Le représentant de l’Eglise de Carthage demande la raison de cette opposition qu’il jugera acceptable ou non. S’il la juge acceptable il peut alors sursoir au mariage, sinon il poursuit le cérémonial.
• Le représentant de l’Eglise de Carthage s’adresse au Promis « « Prénom du Promis, acceptez vous de prendre pour épouse « Prénom de la Promise ? » », le Promis répond. Puis s’adressant à la Promise « « Prénom de la Promise, acceptez vous de prendre pour époux Prénom du Promis ? » », la Promise répond. Le représentant de l’Eglise de Carthage appelle alors les témoins pour qu’ils lui remettent les Alliances. Le représentant de l’Eglise de Carthage tend les Alliances vers les cieux et dit « Que les Dieux donnent leurs sacrements à ces Alliances. » puis Le représentant de l’Eglise de Carthage tend l’Alliance féminine au Promis et dit « « Prénom du Promis, prenez cette Alliance et passez la au doigt de votre promise en répétant après moi : avec cette alliance je te prends pour épouse. » Il procède à la même opération en tendant l’Alliance masculine à la Promise.
• Le représentant de l’Eglise de Carthage dit enfin « Devant « prénoms et noms des témoins », au nom de l’Eglise de Carthage et par les pouvoirs divins qui me sont conférés, sous le regard bienveillant des Divinités de l’Olympe et de Mont Martre, je déclare mari et femme unis par les liens du Mariage, « Prénom et nom du Promis » et « Prénom et nom de la Promise ». Vous pouvez embrasser la mariée. ». Le baiser accompli, Le représentant de l’Eglise de Carthage dit « Vive les mariés ».

Le Divorce ou Annulation de Mariage n’est pas un acte de la vie carthaginiste à proprement dire. Cependant, il est admis qu’en certaines circonstances, l’acte de mariage peut être défait.

• L’un des époux doit adresser au Mufti de Carthage sa demande de divorce et les motifs de cette demande.
• Le Mufti de Carthage adresse alors un courrier au Calife de Carthage et au Souverain Pontife dans lequel il reprend les termes de la demande initiale et où il ajoute son appréciation personnelle de la demande.
• Le Calife de Carthage et le Souverain Pontife doivent tous les deux émettre un avis favorable qu’ils adressent au Mufti de Carthage pour que le divorce soit prononcé. Si l’accord est obtenu le Mufti de Carthage émet un Talâq, écrit signifiant la fin du mariage et annulant les dispositions du Nikah contracté entre les deux époux qui récupèrent ainsi leur pleine liberté, leur virginité émotionnelle et leur droit à se remarier.
• Si le Calife de Carthage et le Souverain de Pontife émettent tous les deux un avis défavorable au Mufti de Carthage, ce dernier informe alors au demandeur que le Nikah est maintenu et la demande de divorce est rejetée.
• Si seul le Calife de Carthage émet un avis favorable, il demande alors une consultation du Souverain Pontife en présence des époux. Au terme de la consultation, si le Souverain Pontife maintient un avis défavorable, les époux peuvent alors bénéficier d’une séparation officielle sans toutefois obtenir le Talâq et donc le divorce. Ils ne peuvent donc pas se remarier.
• Si seul le Souverain Pontife émet un avis favorable, il demande une consultation du Calife de Carthage. Au terme de cette consultation, si le Calife de Carthage maintient son avis défavorable, la demande de divorce est rejetée et le Nikah est maintenu. Le demandeur doit alors une dodécade pour réitérer sa demande.
• Les motifs qui peuvent faire l’objet d’une demande de Talâq et doivent être argumentés et étayés par le demandeur sont : infertilité du couple, invalidité survenue après le mariage pour l’un des membres du couple, incompatibilité d’humeur, union contractée alors que l’un des membres du couple n’avait pas encore 12 ans, infidélité avérée de l’un des membres du couple, dissimulation identitaire de l’un des membres du couple, absence ou disparition supérieure à 3 ans de l’un des membres du couple. Ces motifs sont recevables sans toutefois garantir la validation de la demande qui doit être accompagnée des preuves et éléments accréditant le motif. Tout autre motif non référencé peut faire l’objet d’une demande d’annulation auprès du Mufti de Carthage qui conserve le droit de ne pas faire suivre la demande et d’adresser une fin de non recevoir au demandeur sans enclencher la procédure prévue dans le cas de motifs attestés.

3ème acte de la vie carthaginiste, le Don de la Naissance consiste à célébrer les Dieux lorsqu’une mère donne la vie.

• La Mère de confession carthaginiste qui porte la vie en elle, peut demander que l’Eglise de Carthage demande aux Divinités de Carthage de veiller au bon déroulement de la naissance. Elle doit en adresser la demande au Mufti de Carthage qui va alors demander à un membre du Clergé Carthaginiste de prononcer une messe dans une mosquée.
• La Messe consiste en une prière : « Que les Dieux de l’Olympe et de Mont Martre veillent sur le Don de Naissance que « prénom et nom de la demandeuse » a bien voulu leur accorder. Que Soleil donne la vie à cet enfant à naître et que Saint Hafidh veille à ce que cette naissance accueille en son sein une grande âme prête à renaître et poursuivre sa destinée. ».

4ème acte de la vie carthaginiste, la Confession consiste à adresser ses doutes,
ses fautes et ses questionnements à un Clerc Carthaginiste.

Le Fidèle peut exprimer à tout moment dans un lieu fermé et seul à seul avec son Confesseur, les doutes, les erreurs et questionnements qui le concernent. Il demande ainsi au Confesseur les conseils et l’absolution de ses fautes. Le Confesseur peut alors demander au Fidèle des Contraintes ou lui adresser des Blâmes avant de l’absoudre. Si le Confesseur n’absout pas le Fidèle, ce dernier est dirigé vers le Kadi pour Apostasie. Le jugement en Apostasie peut conduire à l’Anathémisation du Fidèle qui devient Apostat et est exclus de l’Eglise de Carthage.

5ème et dernier acte de la vie carthaginiste, les Funérailles consistent en la célébration du passage de la vie à la mort pour le Fidèle.

• Lorsqu’un Fidèle est déclaré pour mort, le Mufti de Carthage désigne un représentant de l’Eglise de Carthage pour procéder au cérémonial des Funérailles.
• Le défunt est étendu sur son lit de mort, ses mains jointes sur sa poitrine et entouré de ses proches dans une pièce appelée alors la chambre Mortuaire. Sont disposés sur un meuble la Conque contenant la terre sacrée, la Coupe contenant le liquide sacré, le Flabellum et l’Hélianthe Solaire.
• Le Représentant de l’Eglise de Carthage pénètre dans la chambre mortuaire en portant de ses deux mains le Camoufle allumé.
• Le Représentant de l’Eglise de Carthage dispose la Conque aux pieds du défunt et prononce « A tes pieds la Terre Sacrée », puis pose le Flabellum à côté de la tête du défunt et prononce « A ta tête l’Air Sacré », puis le Représentant de l’Eglise de Carthage sépare les mains jointes et les étend de part et d’autre du corps du défunt. Il se saisit de la Coupe vide qu’il dépose dans la main gauche du défunt en prononçant « A ta gauche, l’Eau sacrée ». Puis il approche le Camoufle de la main droite du défunt et le dépose à proximité droite du défunt en prononçant « A ta droite, le Feu sacré ». Enfin il dépose l’Hélianthe Solaire sur la poitrine du défunt et dit « En ton centre l’Hélianthe Solaire, symbole de la vie ».
• Le Représentant de l’Eglise de Carthage dit alors « Fidèles et amis de « prénom du défunt », nous devons dire au revoir à la dépouille de « prénom du défunt ». Désormais la vie a abandonné son enveloppe corporelle à la recherche d’un nouvel écrin. Pour accompagner la renaissance de « prénom du défunt », adressons nos prières aux Dieux de l’Olympe et de Mont Martre. Prions Lune de veiller au repos de « prénom du défunt », demandons à Saint Hafidh d’accompagner cette âme solitaire vers Soleil pour qu’il lui accorde la renaissance et une vie nouvelle, prions. » Le Représentant de l’Eglise de Carthage observe alors une notule de silence le temps d’une prière puis il demande « Demandez avec moi : Lune déesse de la mort, veille au repos de « prénom du défunt », Saint Hafidh, guide « prénom du défunt » vers le Soleil. Soleil accorde la renaissance à notre ami. »
• Le Représentant de l’Eglise de Carthage prend alors la Coupe de la main gauche du défunt et la présente à l’assistance en prononçant « La Coupe est vide, l’Eau Sacrée est tarie », et il la dépose sur le meuble, puis il se saisit du Flabellum et le présente à l’assistance « Le Flabellum a cessé son souffle, l’Air Sacré s’est asphyxié », puis il le dépose sur le meuble. Il se saisit ensuite de la Conque et dit « La Conque reprend ses droits, la Terre Sacrée est stérile » puis il souffle la flamme du Camoufle et dit « La lumière du Camoufle s’est éteinte, le Feu Sacré a quitté son âtre ». Enfin le Représentant de l’Eglise de Carthage joint les mains du défunt sur l’Hélianthe Solaire puis il ôte l’Hélianthe Solaire et dit « « Prénom du défunt » ne retient pas la vie qu’il rend aux Dieux par cet Hélianthe Solaire ».
• Le Représentant de l’Eglise de Carthage se place aux pieds du défunt et pivote à gauche en présentant l’Hélianthe Solaire tendu vers les cieux en direction dit « Que tous les Saints du Mont Martre soient les témoins de cette vie rendue à sa destinée ». Puis il se place de nouveau face au défunt et pivote à droite et tendant l’Hélianthe Solaire il dit « Que les Animaux Sacrés entourent de leur soin cette vie en errance ». Puis il se place dos au défunt et tendant l’Hélianthe Solaire vers les cieux il dit « Que les Dieux de l’Olympe accordent leur pardon à cette vie sacrée », enfin il se place face au défunt et dit « Que les Dieux du Mont Martre accueillent la vie que nous leur confions et veillent à la renaissance de cette vie fidèle et amie ».

L’un des rites de la vie carthaginiste consiste en la possibilité de perdre son statut de fidèle de l’Eglise de Carthage. Plusieurs peines peuvent être prononcées à l’encontre du Fidèle fautif jusqu’à l’Anathémisation qui signifie l’exclusion de l’Eglise de Carthage.

Lors du constat d’une faute d’un fidèle par une autorité religieuse carthaginiste, celle-ci peut prononcer un simple Blâme qui constitue une simple réprimande privée ou publique. Elle peut également exiger une Contrainte du Fidèle qui devra alors s’acquitter d’une tâche, peine, vœu ou taxe demandée par le clerc. Au-delà des Blâmes et des Contraintes, le Fidèle peut être soupçonné d’Apostat. En cas d’Apostasie soupçonnée, le Fidèle témoin d’Apostasie doit demander au Mufti de Carthage d’ouvrir une enquête en Apostasie. Le Mufti de Carthage désigne alors un Kadi qui va examiner les charges retenues contre le fidèle soupçonné. En cas de reconnaissance d’Apostasie, l’Anathémisation (exclusion de l’Eglise de Carthage, perte du statut de fidèle et des bénéfices liés à ce statut) est prononcée contre l’Apostat.

Motifs avérés d’Apostasie :

• enfreinte de l’un des Pilastres de l’Observance, elle fait l’objet d’un procès en Apostasie au cours duquel les faits reprochés sont observés par un Kadi.
• le non respect d’un représentant de l’Eglise de Carthage. Le représentant Carthaginiste peut demander au Kadi que soit exclus le profanateur ou qu’il répare.
• la tricherie, l’insolence, l’irrespect et l’intolérance font également l’objet d’un procès en Apostasie au cours duquel les faits reprochés sont observés par un Kadi.
• constat de non virginité émotionnelle avant le mariage. La Virginité émotionnelle consiste à n’avoir jamais prononcé de paroles amoureuses envers quiconque à l’exception du prétendant ou de la prétendante au mariage avant la tenue du mariage. Si des paroles amoureuses ont été exprimées à une tierce personne par l’un des membres du futur couple, il doit s’en confesser auprès d’un confesseur avant l’acte de mariage. Si le Confesseur accorde son absolution, la virginité émotionnelle est alors considérée comme intacte. En cas de refus d’absolution, le mariage ne peut être célébré.

Ces motifs en sont les grandes lignes. Tout autre motif peut être soumis à étude, tout comme les motifs avérés doivent faire l’objet d’un jugement du Kadi pour découler sur une Anathémisation. Tous ces motifs peuvent conduire à l’Anathémisation ou à des Blâmes ou des Contraintes.

En cas de relaxe, le Kadi déclare « Au regard des faits, le Minaret de Carthage n’a vu aucune ombre entacher le Soleil, le Fidèle est jugé Bon Carthaginiste »

En cas de constat de faute, le Kadi déclare « Au regard des faits, le Minaret de Carthage a observé des nuages sur la Face Solaire et condamne XXX à un Blâme (dont la nature peut être excuses publiques ou sermon) ou à s’acquitter d’une Contrainte (dont la nature peut être taxe ou mission à accomplir). »

En cas de constat d’Apostasie, le Kadi déclare « Au regard des faits, le Minaret de Carthage a observé la Face Solaire qui s’est obscurcie confirmant l’Apostasie de XXX. Au nom de l’Eglise de Carthage, moi XXX, Kadi de Carthage prononce l’Anathémisation de XXX qui est désormais Apostat et banni de l’Eglise de Carthage. »